Les différentes obligations de l’avocat

L’avocat est un professionnel du droit qui est interpellé dans plusieurs procédures judiciaires. Que ce soit pour l’accomplissement des pièces ou pour la défense devant un jury, ses compétences sont largement suffisantes. À l’occasion de l’exercice de sa profession, l’avocat signe un contrat avec son client. Dès que ce contrat est signé, cela évoque des obligations de part et d’autre. Dans cet article, vous allez découvrir les différentes obligations de l’avocat.

Première obligation : la confidentialité ou le secret professionnel

En réalité, en vertu de son code déontologique, l’avocat est tenu de ne pas divulguer des informations qu’il aurait apprises à l’occasion de l’exercice de sa profession. Il s’agit là de la formulation du secret professionnel comme vous pouvez le lire sur http://avocatpenaliste.fr/. Tous les avocats sont tenus à ce secret professionnel. Ce qui les oblige à ne pas révéler les informations par rapport à leurs clients, leurs collègues ou encore sur d’autres personnes impliquées dans une affaire à laquelle l’avocat a pris part. Cette obligation du secret professionnel s’applique aussi aux différentes discussions orales ou écrites entre l’avocat et son client, entre l’avocat et ses collègues ou entre l’avocat et le jury. Il faut retenir que le secret professionnel ne se limite pas seulement à la durée de l’affaire. Il s’agit d’une obligation qui s’impose à l’avocat de manière générale et infinie. Le secret professionnel s’applique donc à tous les secteurs du droit et à tous les dossiers de l’avocat.

Deuxième obligation : conseiller et informer

La deuxième obligation de l’avocat du fait de sa signature du contrat avec son client concerne plus précisément le plan communicationnel. En effet, l’avocat s’engage à conseiller et informer le client par rapport à l’avancement de son dossier ou de l’affaire en cours. Il faut savoir ici que l’obligation d’informer son client est exclusive et globale. C’est-à-dire que l’avocate doit parler de tout ce qui concerne le dossier ou l’affaire à son client. Il doit lui parler des différentes pièces constitutives, des critères de validité de ces derniers, du coût financier du processus ou encore des délais imposés. Il doit aussi l’informer des alternatives possibles avant de le conseiller. L’obligation de conseiller le client implique que l’avocat n’impose rien à ce dernier. Il doit juste l’informer des différentes alternatives possibles, des avantages et des inconvénients de chaque alternative et le laisser faire son choix. Il peut au pire des cas faire une simple suggestion.

Troisième obligation : la loyauté ou la fidélité envers son client

Enfin, à travers le contrat que l’avocat signe avec son client, il s’établit une obligation de loyauté ou de fidélité. L’avocat se doit donc d’être loyal envers le client qu’il a choisi, il a accepté de servir. Il ne peut donc abandonner ce dernier même quand l’affaire se corse ou que les conséquences juridiques sont énormes. Dans sa conduite générale et dans ces agissements, l’avocat doit toujours prôner la défense des droits et des intérêts de son client. Cependant, son obligation morale ne lui permet que de défendre son client dans les règles juridiques autorisées. Il peut dans les conditions extrêmes ne rien faire si la solution est d’enfreindre la loi.

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