Le domaine de la santé est soumis à une réglementation très stricte afin de permettre au client de jouir de soins de qualité. Il y a donc des règles connues par le personnel médical et par les patients eux-mêmes les obligeant à entretenir de bonnes relations. Cependant, de nombreuses circonstances peuvent obliger le personnel médical surtout à extrapoler les différentes règles établies. Dans ces conditions, même avec une infraction des règles, il n’y a pas de risque de poursuite. Les urgences médicales sont un cas d’espèce courant. Cette situation assez particulière entraîne donc une réaction qui n’est pas forcément promue par les normes du domaine médical. Cet article vous renseigne sur les différentes entorses aux normes causées par les urgences médicales.
Notion d’urgence médicale
En effet, il est important de connaître et de reconnaître une urgence médicale afin de réagir de manière adaptée. Pour avoir un maximum d’informations sur cette notion assez vague, vous pouvez lire http://ma-protection-juridique.fr/. Une urgence médicale est en réalité une circonstance dans laquelle le pronostic vital d’un patient est menacé. Cela implique que si rien n’est fait dans les secondes qui vont suivre, cette personne puisse passer dans l’au-delà. La notion d’urgence médicale implique donc un temps de réaction assez court. C’est même en raison de la réaction rapide et immédiate que l’on doit avoir qu’il y a beaucoup de normes qui sont donc extrapolées. Le personnel soignant n’a plus donc tout le temps pour suivre le règlement à la lettre. Beaucoup de pathologies comme une embolie pulmonaire, une occlusion intestinale, un infarctus du myocarde peuvent entraîner une urgence médicale. Le plus important est de pouvoir reconnaître que le patient est en danger en se basant sur ces constantes et réagir adéquatement.
L’extrapolation du droit au traitement médical
Comme tout professionnel, le médecin ou le personnel soignant a le droit de choisir son client qui est donc le patient dans ce cas. Il est donc libre de refuser un patient. De même, s’il n’a pas les compétences ou que le patient ne paye pas les frais, il est libre de ne pas lui donner de soins. Le droit au traitement ainsi formulé va être extrapolé en cas d’urgence médicale. La loi oblige donc le médecin à octroyer des soins à toute personne en contexte d’urgence médicale. Qu’il n’ait pas envie de lui octroyer des soins, le médecin a quand même le devoir de lever la situation d’urgence médicale avant de faire usage de ce droit dont il dispose. Même sans payer les frais et sans disposer d’une assurance médicale, toute personne en contexte d’urgence médicale a accès aux soins.
L’extrapolation du droit au consentement
Dans la pratique médicale, la notion de consentement a une place importante. En réalité, aucun soignant n’a le droit d’octroyer des soins à une personne majeure ou à une personne mineure sans le consentement de ce dernier ou de la personne qui le représente (tuteur). Ça veut dire que le client donc le patient a le droit de refuser les soins qui lui sont octroyés. Cependant, dans un contexte d’urgence médicale, ce droit de consentement est bafoué et on peut donc octroyer tous les soins sans requérir son avis si le but est de lever la situation d’urgence. Il faut juste savoir qu’en contexte d’urgence, le consentement du patient ou de son tuteur n’est plus important. Il faut cependant veiller qu’il s’agisse bel et bien d’une urgence médicale avant d’extrapoler les différents droits.
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